La première séance

La première séance est destinée à établir le contact entre le thérapeute et le patient, à créer les conditions favorables à l’établissement d’une alliance thérapeutique. La qualité du lien et de la relation thérapeutique sont des éléments déterminants de la réussite de la thérapie. Pour certaines personnes, cette première rencontre peut être une source d’appréhension, cela est tout à fait normal. Mon objectif est de vous permettre de vous sentir à l’aise, en confiance, de façon à pouvoir vous exprimer librement.

Il est important de noter que cette première prise de contact n’engage ni le patient, ni le thérapeute quant à la poursuite d’un travail thérapeutique. Pour les enfants et les adolescents, le premier entretien s’effectue dans un premier temps avec le jeune accompagné d’un/de ses parent(s), puis, seul.

Cette première rencontre est également l’occasion de poser le cadre thérapeutique en rappelant les éléments fondamentaux d’une prise en charge psychologique, fondée sur une écoute bienveillante, le non-jugement et le caractère confidentiel des échanges. Le style relationnel est actif et collaboratif.

Dans un premier temps, nous chercherons à dresser ensemble un bilan des difficultés actuelles, et de vos attentes relatives à la démarche de consultation. Si nous décidons d’entamer un travail ensemble, nous fixons des objectifs communs et des axes de travail. Il est également possible de vous réorienter vers un(e) collègue, si nous déterminons qu’un autre praticien correspondrait davantage à vos besoins.

La thérapie

Les premières séances sont destinées à mieux connaître, votre histoire, ce qui vous pose problème aujourd’hui, les aspects que vous souhaitez améliorer, etc. Cet approfondissement peut se faire par différents outils, aussi bien qualitatif (entretien clinique), que quantitatif (passation de questionnaires validés empiriquement). Pour certains patients, la réalisation d’un bilan psychologique complet est utile pour saisir plus finement certains aspects du fonctionnement cognitif et affectif du patient, et adapter par la suite les stratégies thérapeutiques.

Pour beaucoup, mettre un nom sur un trouble/un fonctionnement particulier, procure un soulagement, le sentiment de ne plus être « à part ». Cela permet de quitter la sphère de l’irrationnel ou de l’impuissance, pour revenir dans le champ du possible, et faire face à une difficulté concrète qui peut être combattue.

Nous établissons ensuite un contrat thérapeutique, avec la fréquence, la durée des séances, et définissons les stratégies les mieux à même de répondre à vos difficultés. La durée de la thérapie dépend de divers facteurs : les problématiques, vos besoins et objectifs, votre degré de motivation, etc. Il est nécessaire de garder à l’esprit que faire émerger des changements peut prendre du temps.


© 2019 Aurélie Korba - Psychologue TCC Paris